Dès l’aube, les hôtesses de la SPAT
étaient prêtes à accueillir les nombreux visiteurs
Allez ! Charité bien ordonnée… Cette année, votre magazine Signal sur bruit disposait d’un stand sur le salon. L’occasion de rencontrer des internautes déjà acquis à la cause, d’échanger des impressions à brûle pourpoint entre passionnés, et de tenter de séduire de nouveaux lecteurs. Stand dont il me fallût tout même m’absenter de temps à autres pour parcourir l’exposition et en restituer l’esprit, à défaut évidemment de pouvoir approfondir la visite de chaque stand ! Voici donc, en toute subjectivité, mon compte rendu de visite...
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Tout d’abord, sans doute une première dans un salon consacré à la haute fidélité : la présence de l’association Audition solidarité.org, reconnue d’intérêt général, et qui enseigne aux élèves d’écoles de musique et de conservatoire à se méfier des dangers du son lorsque l’on y est exposé trop longtemps à trop fort volume.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas que les amateurs pratiquant le hard rock qui y sont exposés. Les violonistes aussi ! Cette association a été fondée par des audioprothésistes et des musiciens bien sensibilisés, pour ne pas dire effarés, par les dommages auditifs graves que connaissent de plus en plus de jeunes. Pour endiguer ce phénomène alarmant, la solution s’imposait : aller à la source et multiplier les actions de prévention.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas que les amateurs pratiquant le hard rock qui y sont exposés. Les violonistes aussi ! Cette association a été fondée par des audioprothésistes et des musiciens bien sensibilisés, pour ne pas dire effarés, par les dommages auditifs graves que connaissent de plus en plus de jeunes. Pour endiguer ce phénomène alarmant, la solution s’imposait : aller à la source et multiplier les actions de prévention.
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Mais revenons un peu à l’objet central du salon. Par exemple avec la présentation en statique de plusieurs modèles de platines tourne-disques réalisées artisanalement par Pierre Riffaud, qui conçoit ce maillon de la chaîne Hi Fi comme un élément à réaliser sur mesure en fonction des goûts des clients. Récemment développés, plusieurs modèles de bras unipivot pouvant être finement adaptés à des cellules existantes.
Côté platine proprement dite, le modèle phare de la gamme, baptisé Héritage, succède à l’Epure déjà connue des amateurs. Et le constructeur peut également modifier et remettre en état des platines Garrard afin de leur donner une seconde jeunesse.
Côté platine proprement dite, le modèle phare de la gamme, baptisé Héritage, succède à l’Epure déjà connue des amateurs. Et le constructeur peut également modifier et remettre en état des platines Garrard afin de leur donner une seconde jeunesse.
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Chez LG, démonstrations de configurations home cinéma de la marque avec projection en 3D et en 2D. On notait notamment le quasi prototype d’écran à la technologie nano de 8,8 mm d’épaisseur (référence HB 994 PK) à la fluidité d’image assez bluffante, au sein d’un système tout LG très looké.
Chez DEA, très grand stand statique comme à l’habitude, mais avec deux systèmes à écouter en alternance. Un petit ensemble qui remplissait déjà très correctement une partie de l’immense salle, composé des enceintes sphériques Elipson Planet L, du lecteur en éléments séparés Perreaux SXCD et de l’ampli intégré stéréo SX 25i. De tous petits gabarits très alertes et musicaux !
Le gros système était pour sa part composé du lecteur Perreaux CD1, du préampli SM6 MkII et des blocs de puissance monophoniques 750 du constructeur néo-zélandais, drivant les grandes Elipson 4260 inspirées des légendaires modèles 4050 de la Radio Télévision Française.
Le gros système était pour sa part composé du lecteur Perreaux CD1, du préampli SM6 MkII et des blocs de puissance monophoniques 750 du constructeur néo-zélandais, drivant les grandes Elipson 4260 inspirées des légendaires modèles 4050 de la Radio Télévision Française.
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Jouant la carte de l’intégration domestique et de la domotique, B&W France présentait une salle de cinéma domestique faisant appel aux enceintes presque plates de la série CT 800, complétées par des caissons de grave SA 1000 spécialement amplifiés par des unités développées par B&W. Outre le préampli processeur Classé CT SSP et les blocs d’amplification CT 2300, et complétée pour la partie vidéo par deux projecteurs SIM 2 (pour des projections en relief), cette installation hors norme mettait en vedette le nouveau serveur Kaleidoscape.
Cette puissante machine est un serveur audio vidéo aux possibilités quasiment illimitées, permettant de stocker des centaines de CD, DVD et même Blu-ray discs tout en présentant une exceptionnelle ergonomie. Et la projection de programmes d’origine DVD montrait déjà bien à quel point, comme en audio pure, le fait de pouvoir s’abstraire des problèmes mécaniques de lecture améliore la restitution de l’image. Ne parlons même pas des extraits Blu-ray en 3D !
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Chez Hamy Sound, les électroniques Stello de la série 500 aux lignes arrondies (lecteur CDA 500 et ampli intégré avec convertisseur Ai 500) faisaient bon ménage avec les enceintes JBL 1400 Array au design surprenant. Un ensemble capable de beaucoup de finesse et de vivacité.
L’association à haut niveau était elle composée d’une batterie d’électroniques Accuphase dont le lecteur CD DP 510 et l’intégré en classe A E560, affectés à l’ascension des JBL K2 S9900. Une belle restitution, mais peut être un peu tempérée tout de même vu le gabarit des enceintes.
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Chez GP Acoustic France, distributeur de KEF, on regrettait de ne pouvoir écouter les monstrueux nouveaux modèles Muon tout alu, pourtant fièrement exposés à l’entrée du stand.
Mais on se consolait à l’écoute d’un premier système de la série Q - capable de force et de douceur - composé des colonnes frontales Q 700, de la centrale Q 600c, des voies arrières Q 300 et du caisson Q 400b, alimentées par un intégré multi canal Arcam, une source Blu-ray et un écran Pioneer. Et juste en face de ce système, quelques représentants de l’étonnante série T ultra plate embarquant des haut-parleurs à diaphragmes… plats, tout simplement.
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Le croirez-vous, dans l’immense pièce réservée par Audio Marketing Services, les énormes enceintes Vienna Acoustic Klimt «The Music» étaient alimentées par deux nouveaux et minuscules blocs mono Cyrus X, développés spécifiquement par Mission, qui est aussi l’importateur de la marque d’enceintes autrichiennes en Angleterre. Ces discrètes boîtes délivrent quand même une puissance de 300W.
En sources, le système l’ensemble Soolos Control Ten bien nourri en enregistrements sous de multiples formats, et le lecteur Gamut CD 3 - utilisé en transport seul - attaquant l’étage de conversion du préampli processeur Meridian 861 G6. Un son énorme, spécialement façonné par le célèbre Martial Hernandez !
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Chez France Marketing, les enceintes allemandes Quadral Montan Aurum se faisaient douces mais majestueuses, épaulées par un intégré Mac Intosh et un lecteur Sherwood CD 772. Véritablement une très belle écoute, grâce à ces enceintes embarquant des solutions technologiques innovantes (boomer placé de biais dans l’ébénisterie, beau tweeter à ruban).
Des enceintes qui n’avaient rien d’ostensiblement teuton, au sein d’un système qui affichait une touche de rondeur dans le grave et une petite pointe d’acidité dans le medium aigu, un peu typique de l’électronique au nom écossais.
Des enceintes qui n’avaient rien d’ostensiblement teuton, au sein d’un système qui affichait une touche de rondeur dans le grave et une petite pointe d’acidité dans le medium aigu, un peu typique de l’électronique au nom écossais.
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Yamaha s’offrait un très beau double stand où était présenté une myriade d’appareils dont notamment le nouveau serveur NPS 2000 sur un plateau tournant. En avance de phase par rapport au prochain salon de la Musique, Yamaha donnait à voir et à écouter les nouvelles guitares de la marque.
Dans cette salle également dédiée à l’écoute HiFi, on pouvait entendre, entre autres configurations, un système composé du lecteur CDS 2000, de l’ampli de puissance AS 2000 et des enceintes Suavo 1 (ici à droite).
Mais alors, si même les grands constructeurs japonais se mettent à faire de la haute fidélité de haute qualité, que va-t-il rester aux marques audiophiles ? Car ces éléments plutôt abordables présentent effectivement beaucoup de qualités, et justifient les éloges régulières qu’ils reçoivent de la presse.
Mais alors, si même les grands constructeurs japonais se mettent à faire de la haute fidélité de haute qualité, que va-t-il rester aux marques audiophiles ? Car ces éléments plutôt abordables présentent effectivement beaucoup de qualités, et justifient les éloges régulières qu’ils reçoivent de la presse.
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