Goldmund
Très beau système mono-marque Goldmund sur le stand Jefferson. On peut parler ici d’une certaine magie, qui se découvrait au fil de l’écoute, tant nous étions ici aux antipodes de la démonstration ostensiblement spectaculaire … Pour n’écouter que de la musique.
Les enceintes Épilogue 1 (40000 € la paire) font en effet merveille sur les voix, qu’elles soient solistes ou choristes, mais on les attend évidemment un peu au tournant sur des programmes plus tonitruants et chargés en basses fréquences ! Ce dont elles s’acquittent fort bien, avec notamment un grave profond qui transcende littéralement leur gabarit plutôt modeste, sans doute obtenu grâce à l’activation de la fonction Léonardo (correction des caractéristiques des transducteurs), mise en œuvre au niveau du préampli numérique Mimesis 16 (23000 €).
On retrouvait par ailleurs dans cette installation le lecteur Eidos 20 D (12900 €), qui fournissait une modulation numérique S/PDIF au Mimesis 16. Ce dernier effectuait le suréchantillonnage sur 24 bits cadencés à 96 kHz, la correction, et passait ces informations aux amplis à entrées numériques Telos 1000.
Les produits Goldmund arborent une des plus belles finitions qui soient, et sont probablement à la haute fidélité ce qu’une montre Jaeger-LeCoultre est à l’horlogerie. Un système d'une exquise transparence, susceptible de plonger l’auditeur dans une sorte de félicité et de paix intérieures. Une atmosphère très recueille baignait en effet ce stand qui faisait recette tout au long des démonstrations... Et où l'on ne cherchait surtout pas à assourdir le chaland.
Les enceintes Épilogue 1 (40000 € la paire) font en effet merveille sur les voix, qu’elles soient solistes ou choristes, mais on les attend évidemment un peu au tournant sur des programmes plus tonitruants et chargés en basses fréquences ! Ce dont elles s’acquittent fort bien, avec notamment un grave profond qui transcende littéralement leur gabarit plutôt modeste, sans doute obtenu grâce à l’activation de la fonction Léonardo (correction des caractéristiques des transducteurs), mise en œuvre au niveau du préampli numérique Mimesis 16 (23000 €).
On retrouvait par ailleurs dans cette installation le lecteur Eidos 20 D (12900 €), qui fournissait une modulation numérique S/PDIF au Mimesis 16. Ce dernier effectuait le suréchantillonnage sur 24 bits cadencés à 96 kHz, la correction, et passait ces informations aux amplis à entrées numériques Telos 1000.
Les produits Goldmund arborent une des plus belles finitions qui soient, et sont probablement à la haute fidélité ce qu’une montre Jaeger-LeCoultre est à l’horlogerie. Un système d'une exquise transparence, susceptible de plonger l’auditeur dans une sorte de félicité et de paix intérieures. Une atmosphère très recueille baignait en effet ce stand qui faisait recette tout au long des démonstrations... Et où l'on ne cherchait surtout pas à assourdir le chaland.
Vyger - Audia Flight – Fisher & Fisher
Sur ce petit stand regorgeant de matériel, on se pressait pour regarder et écouter la platine italienne Vyger Atlantis, sorte d’exercice de style jusqu’au boutiste reposant sur trois imposants piliers (30000 € pour la platine, le bras tangentiel alimenté en air comprimé et le système de pompe à vide servant à plaquer le disque sur le plateau).
Ce sommet d’ingénierie analogique était ici équipé d’une cellule Van den Hul Colibri, et démontrait à quel point il y a des transitoires, de la dynamique et du niveau dans le grave sur de bons disques noirs (les lecteurs les plus observateurs auront reconnu l'un des vinyles en question : Un certain The Wall, d'un groupe anglais à peine célèbre).
L’amplification Audia Flight très pêchue (préampli Pre MkIII et ampli 100 MkIV, 2w100 W en pure classe A), et la restitution roborative mais détaillée des enceintes allemandes Fisher & Fisher SN 770 (caisse réalisée en véritable ardoise, 151 kg sur la balance !) n’y étaient évidemment pas étrangères… Un monstrueux système, insaturable, spécialement conçu pour les amateurs d’émotions fortes !
Ce sommet d’ingénierie analogique était ici équipé d’une cellule Van den Hul Colibri, et démontrait à quel point il y a des transitoires, de la dynamique et du niveau dans le grave sur de bons disques noirs (les lecteurs les plus observateurs auront reconnu l'un des vinyles en question : Un certain The Wall, d'un groupe anglais à peine célèbre).
L’amplification Audia Flight très pêchue (préampli Pre MkIII et ampli 100 MkIV, 2w100 W en pure classe A), et la restitution roborative mais détaillée des enceintes allemandes Fisher & Fisher SN 770 (caisse réalisée en véritable ardoise, 151 kg sur la balance !) n’y étaient évidemment pas étrangères… Un monstrueux système, insaturable, spécialement conçu pour les amateurs d’émotions fortes !
Soulution - Magico - Kharma
Finalement, plus le système est somptueux, plus il est difficile de trouver les mots justes pour le décrire. Sound & Colors avait déployé une installation sans compromis associant les électroniques Soulution et les enceintes Magico.
Alimentés par une ligne secteur spécialement tirée, le lecteur CD/SACD 745 (39500€), le préampli 720 (18500 € sans entrée phono, 22000 € avec), et pas moins de quatre amplificateurs 700 (73000 € la paire) en bi-amplification passive.
Monstreux câblage assuré par Kharma (compter environ 15 % du prix total du système).
Pour terminer l'ensemble, les fameuses enceintes américaines Magico M5 (108000€). Faites l’addition vous-même, je ne retrouve plus ma calculette !
Cette configuration ultime incarne une forme de quadrature du cercle, que les audiophiles et les mélomanes passionnés ne cessent de parcourir sans jamais en trouver la fin…
Exceptionnelle neutralité des timbres, immense sérénité de la reproduction, ouverture magistrale de la scène sonore, retranscription du moindre détail sans l’effet de grossissement - spectaculaire mais artificiel – souvent rencontré sur les très gros systèmes. Tout y est ! La fenêtre ouverte sur l'orchestre est d'une limpidité exemplaire, les voix enregistrées en studio sont palpables et permettent d’identifier les micros utilisés, à la manière des meilleurs monitors (je pense à des modèles TAD).
Sans doute l'un des systèmes les plus transparents qui soient, délivrant une restitution proche de ce que sont (qu’étaient !) aussi capables de faire les meilleurs panneaux, mais sans leurs limitations typiques.
L'impression d’écouter de la musique en direct était souvent troublante, et les hochements de tête du public assez évocateurs. Un stand qui ne désemplissait pas et dont beaucoup de visiteurs sortaient avec un sourire béat !
Finalement, plus le système est somptueux, plus il est difficile de trouver les mots justes pour le décrire. Sound & Colors avait déployé une installation sans compromis associant les électroniques Soulution et les enceintes Magico.
Alimentés par une ligne secteur spécialement tirée, le lecteur CD/SACD 745 (39500€), le préampli 720 (18500 € sans entrée phono, 22000 € avec), et pas moins de quatre amplificateurs 700 (73000 € la paire) en bi-amplification passive.
Monstreux câblage assuré par Kharma (compter environ 15 % du prix total du système).
Pour terminer l'ensemble, les fameuses enceintes américaines Magico M5 (108000€). Faites l’addition vous-même, je ne retrouve plus ma calculette !
Cette configuration ultime incarne une forme de quadrature du cercle, que les audiophiles et les mélomanes passionnés ne cessent de parcourir sans jamais en trouver la fin…
Exceptionnelle neutralité des timbres, immense sérénité de la reproduction, ouverture magistrale de la scène sonore, retranscription du moindre détail sans l’effet de grossissement - spectaculaire mais artificiel – souvent rencontré sur les très gros systèmes. Tout y est ! La fenêtre ouverte sur l'orchestre est d'une limpidité exemplaire, les voix enregistrées en studio sont palpables et permettent d’identifier les micros utilisés, à la manière des meilleurs monitors (je pense à des modèles TAD).
Sans doute l'un des systèmes les plus transparents qui soient, délivrant une restitution proche de ce que sont (qu’étaient !) aussi capables de faire les meilleurs panneaux, mais sans leurs limitations typiques.
L'impression d’écouter de la musique en direct était souvent troublante, et les hochements de tête du public assez évocateurs. Un stand qui ne désemplissait pas et dont beaucoup de visiteurs sortaient avec un sourire béat !
JBL - Esoteric
Système écouté en toute fin de la manifestation, peu avant l’heure du démontage. Une impressionnante configuration, exclusivement composée d'électroniques Esoteric, mises au service des enceintes JBL K2 9900 (36 000 € la paire).
Et donc, en amont : Le lecteur CD P03 et le convertisseur D03 (13990 € chaque appareil), le préampli C03 (9000 €) et l’ampli stéréophonique A3 (2x50 W, 12000 €), que l'on voit ici de plus près.
Pour les amoureux de grand son, neutre, finement détaillé, avec beaucoup d’amplitude - et de tenue - dans le bas du spectre. En dépit du gabarit des enceintes, un résultat tout en délicatesse, très posé, avec un côté presque sombre.
De toute évidence, les électroniques Esoteric font le maximum pour retranscrire les moindres micro-informations d’un enregistrement, mais sans jamais exacerber la dynamique globale du message… Comme il était tard et que tout le monde était un peu fatigué, ça tombait plutôt bien !
Et pour conclure, une très bonne surprise sur ce stand, la platine Hans Acoustic T30, magnifique objet de précision, proposée à 2990 € (sans bras).
Voilà qui clôt cette visite.
Comptez sur Signal sur bruit pour être de nouveau présent à d'autres manifestations de ce type !
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