Une démonstration spectaculaire qui ne craignait pas de faire alterner tous les genres et ambiances : sonate pour piano, jazz club enfumé, pop-rock live, avec une égale ampleur et un implacable sens du réalisme.
Reproduire les instruments en vraie grandeur voilà bien une tâche à la hauteur de cet ensemble d’origine essentiellement danoise, très ambitieux, terminé par les superbes enceintes Marten Coltrane (51 000 €).
Côté sources, l’analogique était représenté par une platine TD Raven AC (version un moteur, 10500 €) munie d’un bras Helius 10 pouces Silver-Ruby (2700 €) et d’une cellule EMT (3000 €).
Le numérique, par un lecteur CD Vitus Audio SCD-010 (11000 €) et un serveur de fichiers de marque AudioNec modulable (environ 10 000€ la configuration présentée).
Enfin, posés au sol sur des plaques de découplage Pagode, les gigantesques blocs de puissance monophoniques SM-101 (100 W en classe A ou AB, 42000 € la paire). Un câblage Jorma Design complétait le tout.
Un système au médium aigu redoutable, d'une transparence propre à révéler toutes les richesses (et les faiblesses !) des enregistrements qu’on lui fournit.
Hegel - Brinkman - Isophon
Toujours étonnantes - pour ne pas dire bluffantes - les électroniques Hegel, ici installées sur une sorte de trolley d'avion (!) de marque américaine HRS, apparemment très efficace mais coûteux (plus de 5000 € sans les plateaux), d’ailleurs présent sur de nombreux stands.
La combinaison du lecteur CDP4A (3350 €), du nouveau convertisseur HD10 (1200 €), du préampli P4A (3300 €) et de l’ampli de puissance 2x200 W H20 (4500 €), délivre un équilibre admirable de précision‚ de rapidité et de corpulence, sur de non moins compétentes enceintes Isophon Vescova (8000 € en version céramique).
Ces dernières ont semble-t-il tous les attributs sonores du très haut de haut de gamme, mais pas le prix.
Un système nordique d’une exceptionnelle clarté, qui apportera tonicité mais aussi chaleur et délicatesse dans nos domiciles à l'approche d’un hiver qui s’annonce déjà frisquet.
Un ensemble d’un budget conséquent mais encore abordable au passionné, capable d'une restitution stupéfiante sur tous types de musiques, de la BOF de Barry Lindon (qui est tout sauf un enregistrement audiophile) au fameux «Tin Pan Alley» du regretté Steve Ray Vaughan, un des standards des salons hi-fi depuis sa sortie, encore très joué aujourd’hui…
Sur le même stand, démonstration d’un système analogique, avec en source la platine Brinkman Oasis à entraînement direct (9000 €), équipée d’un bras Tonearm 10.5 (4600 €) et d’une cellule EMT modifiée (3000 €).
Le reste du système était composé du préampli phono Fein (2450 €), du préampli ligne Marconi (8850 €) et de deux blocs Mono (c’est leur nom, 11650 € la paire).
La pure transparence des mêmes Isophon Vescova (ici en finition laquée noire) était associée à la douceur de l'analogique et à une électronique soyeuse. Un véritable régal : velouté des cordes, brillance des cuivres, dynamique et timbres très naturels étaient au rendez-vous, le tout avec un bruit de surface parfaitement contenu.
Naim Audio – AudioVector
L’Audiodistribution occupait une place importante dans ce salon, avec un stand statique présentant entre autres choses des produits Furutech, les cellules Transfiguration, les délicieux PodSpeakers, les somptueuses enceintes italiennes Eventus Audio, et bien sûr les disques Naim.
Juste en face, un salon d’écoute avec deux systèmes en alternance.
En grosse configuration, une batterie complète d’électroniques Naim Audio – lecteur CDX 2 (4780 €), préampli NAC 552 (7170 €), ampli de puissance NAP 300 (8780 € avec son alimentation séparée 300 PS) - attaquait (en toute musicalité !) les nouvelles Ovator S 600 (7800 €), présentées pour la première fois en France.
Une restitution très homogène et fluide, mettant en avant la musicalité du message plutôt que les micro-informations. Présentation sonore presque contenue, sans la franche vigueur que l’on a pu associer à la marque britannique dans les années 80 et 90.
Mais, renseignement pris, le modèle exposé n’était que peu rôdé… Une présentation qui devrait donc encore s’ouvrir, ce que les revendeurs Naim seront à même de démontrer prochainement dans des conditions plus sereines qu’au cours d’un week-end un peu mouvementé…
La comparaison d’écoute du lecteur CDX2 utilisé seul, puis avec le récent DAC (2550 €) s’avérait très révélatrice : adossé à ce lecteur, ce nouveau (et premier) convertisseur séparé Naim apporte un surcroît non négligeable de fluidité et d’aération à une restitution déjà très musicale.
En pivotant à 180°, nous découvrions un ensemble compact et de prix abordable, spécialement packagé par l’importateur : le Naim Unity (CD, lecteur de fichier avec disque dur et amplificateur dans un seul boîtier, 2600 €, dont on voit ici l'intérieur) accompagné des enceintes danoises (et évolutives) AudioVector S3 (2730 €). Le tout, relié par un câble HP Furutech de bonne facture (offert), sera donc proposé à 5330 €.
Pour cette somme, on aborde le haut de gamme en douceur. L’ensemble se montre à la fois très musical et très ouvert, et évite à l’acquéreur bien des hésitations quant au choix d’une connectique optimale.
Les élégantes AudioVector S3, ici dans leur version Avant-Garde laquées rouge, semblent très à l’aise y compris dans une pièce de bonne taille, en dépit de leur gabarit discret. Une configuration qui devrait logiquement se retrouver dans bien des listes au Père Noël…
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