Le son dans tous ses états
Fidèle à une sympathique habitude instaurée il y a déjà plusieurs années, Laurent Cuniot conviait le public, samedi 19 septembre, au concert de présentation de la prochaine saison tm+. Au menu, quelques clés de compréhension de la programmation à venir ornementées comme il se doit de l’exécution de pièces solistes.
Coment ne pas être d’accord avec Laurent Cuniot lorsque qu’il écrit, dans la brochure de la nouvelle saison : «… Grossi, déformé, uniformisé, le son quotidiennement consommé a perdu peu à peu ses vertus originelles : celles portées par les vibrations qui relient directement l’instrument du musicien à l’oreille de celui qui l’écoute.»
Le geste instrumental «live» et sa perception par l’auditeur seront donc une fois de plus des axes suivis par tm+ cette année. La qualité d’écoute du direct n’est d’ailleurs que rarement obtenue à domicile, même par le meilleur des systèmes audio, nous en savons quelque chose... Ce qui doit nous inciter à fréquenter sans relâche les salles de concert !
Fidèle à une sympathique habitude instaurée il y a déjà plusieurs années, Laurent Cuniot conviait le public, samedi 19 septembre, au concert de présentation de la prochaine saison tm+. Au menu, quelques clés de compréhension de la programmation à venir ornementées comme il se doit de l’exécution de pièces solistes.
Coment ne pas être d’accord avec Laurent Cuniot lorsque qu’il écrit, dans la brochure de la nouvelle saison : «… Grossi, déformé, uniformisé, le son quotidiennement consommé a perdu peu à peu ses vertus originelles : celles portées par les vibrations qui relient directement l’instrument du musicien à l’oreille de celui qui l’écoute.»
Le geste instrumental «live» et sa perception par l’auditeur seront donc une fois de plus des axes suivis par tm+ cette année. La qualité d’écoute du direct n’est d’ailleurs que rarement obtenue à domicile, même par le meilleur des systèmes audio, nous en savons quelque chose... Ce qui doit nous inciter à fréquenter sans relâche les salles de concert !
Et s’agissant plus particulièrement de l’expression contemporaine, le travail sur le son, l’exploration de nouveaux modes de jeu instrumentaux, le développement de la lutherie électronique exigent, s’il l’on veut (ou voulait !) en profiter pleinement dans un environnement domestique, un matériel très défini et excessivement ouvert sur le plan du relief sonore… Impossible en tout cas d’écouter Luigi Nono, Helmut Lachenman ou Edgar Varèse à partir d’un fichier mp3 et de petites enceintes d’ordinateur ! Autant sortir un peu de chez soi…
On ne détaillera pas ici la totalité du programme 2009/2010. Nous vous invitons pour cela à vous diriger vers le site de tm+. Mais signalons que l’ensemble poursuit son étroite collaboration avec les compositeurs les plus actuels : Marc-André Dalbavie, Gérard Pesson, Alexandros Markeas, Philippe Bodin, Jean-Marc Singier et d’autres encore …
On ne détaillera pas ici la totalité du programme 2009/2010. Nous vous invitons pour cela à vous diriger vers le site de tm+. Mais signalons que l’ensemble poursuit son étroite collaboration avec les compositeurs les plus actuels : Marc-André Dalbavie, Gérard Pesson, Alexandros Markeas, Philippe Bodin, Jean-Marc Singier et d’autres encore …
Arnold Schoenberg sera également une figure célébrée au cours de cette nouvelle saison : les 16 et 17 octobre dans le cadre de conférence-concerts à la Villa Savoye (Poissy), le 13 novembre et le 23 janvier à Nanterre, le 19 mars dans le cadre du festival Archipel de Genève.
Le concert très original du 13 novembre s’intitule La fantaisie du voyageur… et proposera aussi des transcriptions d’œuvres de Brahms, de Schubert et de Malher réalisées par Pesson, Cavana et Cuniot lui-même. Ou comment les compositeurs d’aujourd’hui s’approprient les œuvres d’hier.
Celui du 23 janvier mettra en perspective le séminal Pierrot lunaire de Schoenberg avec celui, bien moins connu, de Max Kowalski, qui lui est contemporain.
Le concert très original du 13 novembre s’intitule La fantaisie du voyageur… et proposera aussi des transcriptions d’œuvres de Brahms, de Schubert et de Malher réalisées par Pesson, Cavana et Cuniot lui-même. Ou comment les compositeurs d’aujourd’hui s’approprient les œuvres d’hier.
Celui du 23 janvier mettra en perspective le séminal Pierrot lunaire de Schoenberg avec celui, bien moins connu, de Max Kowalski, qui lui est contemporain.
Ce même Pierrot lunaire sera l’objet, les 6 et 7 mai, de concert-rencontres où des élèves du collège Les Chenevreux interpréteront des extraits (et des variations) de l’œuvre, aux côtés des musiciens de tm+.
Et donc, si l’on ne devait citer qu’un seul compositeur du XXe siècle ayant particulièrement exploré le phénomène sonore en lui-même, le nom d’Edgar Varèse serait sans doute celui qui reviendrait le plus souvent. Il était donc naturel qu’il fasse partie de la programmation avec plusieurs de ses oeuvres. Ce sera bien le cas le 12 mars, dans la grande salle de la Maison de la musique de Nanterre. François Bayle et Philippe Leroux côtoieront le compositeur franco-américain avec des œuvres aux titres évocateurs : Petit tremblement de terre très doux et De la texture. Une soirée placée sous le signe du cataclysme sonore !
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