C’est parti !
L’EJF a démarré en fanfare, dès ce mardi soir, avec un concert du bassiste Richard Bona entouré de son sextet.
En première partie, Elisabeth Kontomanou accompagnée du pianiste Laurent Courthaliac, pour un set assez court de reprises de standards.
Peut-être est-ce le fait d’apparaître en premier dans la programmation ? Ou que le festival Off n’ait pas encore commencé ? (Il débutera demain) Toujours est-il que l’ambiance restait un peu contenue entre la chanteuse et son public lors de ce premier set. Du point de vue de la performance vocale et du choix des morceaux, rien à redire… mais un soupçon de présence et de chaleur supplémentaires n’aurait pas été déplacées, en dépit des presque 35 °C qui régnaient ce soir-là sur les eaux (encore) calmes du Lac d’Enghien.
Après l'entracte, peu avant 22 h 00, Richard Bona et son sextet faisaient leur entrée en scène et étaient immédiatement ovationnés par le public. Cinq musiciens de grand talent entouraient le bass guitar hero camerounais. Immédiatement, le groovy sound de la formation remplissait la salle, pour une alternance de ballades, de morceaux ethno-funky, voire de salsas revisitées.
Sens de l’humour et décontraction étaient de mise : pour cette dernière date de tournée, Bona tournait gentiment Enghien et ses habitants en dérision et se livrait rapidement à une présentation des musiciens incisive et drôle.
Beaucoup de feeling lors de ce concert, notamment sur les ballades a cappella (ou presque) entonnées par notre bassiste. Sa voix chaude et douce, capable d’ascensions rapides dans les aigües, magnétisait la salle.
Par ailleurs totalement à l’aise avec son instrument, il ne cherchait pas à éblouir par un enchaînement de morceaux techniques ou démonstratifs. Tout au plus eûmes-nous droit à quelques courts solos, totalement bluffants il est vrai, mais toujours exécutés avec un maximum d’humour et de décontraction.
Tous les musiciens étaient évidemment au top, avec des mentions spéciales pour son guitariste Jérémy Grancamp et son percussioniste François Constantin, dont les vitesses de jeu semblent illimitées !
Ce concert était une très bonne entrée en matière, festive, facile d'accès mais néanmoins de très haut niveau !
EJF 2009, encore un grand cru ?
Beaucoup de feeling lors de ce concert, notamment sur les ballades a cappella (ou presque) entonnées par notre bassiste. Sa voix chaude et douce, capable d’ascensions rapides dans les aigües, magnétisait la salle.
Par ailleurs totalement à l’aise avec son instrument, il ne cherchait pas à éblouir par un enchaînement de morceaux techniques ou démonstratifs. Tout au plus eûmes-nous droit à quelques courts solos, totalement bluffants il est vrai, mais toujours exécutés avec un maximum d’humour et de décontraction.
Tous les musiciens étaient évidemment au top, avec des mentions spéciales pour son guitariste Jérémy Grancamp et son percussioniste François Constantin, dont les vitesses de jeu semblent illimitées !
Ce concert était une très bonne entrée en matière, festive, facile d'accès mais néanmoins de très haut niveau !
EJF 2009, encore un grand cru ?
Crédits photographiques pour l'article :
Francis Barrier (couleur) et Christian Izorce (noir & blanc)
Tous droits de reproduction réservés
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