Un millésime riche et ambitieux
L’édition 2009 du festival Agora était placée sous le signe de la complexité et du dialogue entre l’art et la science.
Une initiative convoquant plusieurs figures de proue de la création contemporaine au sens large : le compositeur Luciano Berio, l’écrivain Jorge Luis Borges et le réalisateur Lars von Trier - dont une rétrospective de l’œuvre était projetée en parallèle au centre Pompidou.
Onze jours de festival où se succédaient concerts, installations/spectacles, colloques et présentations de programmes de recherche de l’Institut. «Je laisse aux nombreux avenirs (non à tous) mon jardin aux sentiers qui bifurquent» (Borges) en constituait l’inépuisable leitmotiv.
Frank Madlener, directeur de l’Ircam, l’écrivait d’ailleurs en préambule : «En filigrane des vingt créations d’Agora 2009, se retrouve la fascination mutuelle entre science et arts, procédant par analogie, fiction ou application, par correspondances et bifurcations». Un panorama imprenable sur l’actualité de la création musicale, «sensible, poétique, intellectuelle et parfois folle», - comme aimait encore à le rappeler F. Madlener à la clôture du festival - et des autres disciplines qu’elle convoquait ici.
Impossible d’être présent à toutes les sessions, à tous les spectacles. Je me suis donc plus particulièrement focalisé sur certains événements musicaux et présentations de dispositifs sonores, qui restent au cœur des activités de l’Ircam.
Les concerts, tout d’abord, ont permis de découvrir de tout jeunes créateurs, de susciter des œuvres nouvelles de compositeurs plus «installés» - pièces ayant recours ou non à un dispositif électro-acoustique additionnel - et de redécouvrir des œuvres du répertoire contemporain…
Frank Madlener, directeur de l’Ircam, l’écrivait d’ailleurs en préambule : «En filigrane des vingt créations d’Agora 2009, se retrouve la fascination mutuelle entre science et arts, procédant par analogie, fiction ou application, par correspondances et bifurcations». Un panorama imprenable sur l’actualité de la création musicale, «sensible, poétique, intellectuelle et parfois folle», - comme aimait encore à le rappeler F. Madlener à la clôture du festival - et des autres disciplines qu’elle convoquait ici.
Impossible d’être présent à toutes les sessions, à tous les spectacles. Je me suis donc plus particulièrement focalisé sur certains événements musicaux et présentations de dispositifs sonores, qui restent au cœur des activités de l’Ircam.
Les concerts, tout d’abord, ont permis de découvrir de tout jeunes créateurs, de susciter des œuvres nouvelles de compositeurs plus «installés» - pièces ayant recours ou non à un dispositif électro-acoustique additionnel - et de redécouvrir des œuvres du répertoire contemporain…